Revue de presse

Depuis 2017, 30 nouvelles entreprises sont venues enrichir le réseau des Scop du BTP de l'Ouest qui a tenu son assemblée à Nantes (Loire-Atlantique), le 29 octobre. Aujourd'hui, la fédération représente 2 712 salariés et compte 115 sociétés adhérentes en Normandie, Bretagne et Pays de la Loire. Elle espère encore se renforcer, notamment lors des transmissions d'entreprises en proposant un modèle pour celles qui ne trouvent pas de repreneurs. « C'est un gage de pérennité pour le dirigeant », assure Erik Dangremont, président des Scop du BTP de l'Ouest.

 

La crise du Covid devrait accélérer ce mouvement. « Elle a permis de démontrer notre capacité de résilience et d'agilité, affirme-t-il. Lorsqu'il a fallu compenser les deux mois d'arrêt de chantier du confinement, dans la société, nous avons décidé collectivement de passer de 35 à 39 heures hebdomadaires afin de pouvoir répondre aux demandes de nos clients. » Par leur approche collective, les Scop semblent en phase avec les grandes mutations de la société, comme l'intérêt grandissant pour l'écologie ou l'économie circulaire. « Les Scop sont devenues une sorte de label, une garantie pour les particuliers comme pour les clients institutionnels », constate Erik Dangremont.

 

Les jeunes séduits. Reste que les coopératives du BTP sont confrontées aux mêmes problèmes que les autres entreprises du secteur, telles la hausse de prix des matériaux ou les tensions sur le recrutement. Sur ce dernier point, un effort particulier a été mené au printemps dernier avec la semaine de l'entreprise coopérative en CFA. « Elle a mobilisé plus de 250 jeunes qui ont semblé intéressés par ce statut », témoigne Eymard de Crécy, secrétaire général de BTP-CFA Pays de la Loire.