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Les Scop, un modèle d'avenir pour les entreprises ?
Publié le 05/02/2024 dans Actualité réseau
Zoom sur le modèle SCOP avec l'exemple de la SCETEC au Mans, la plus grande et la plus ancienne des Scop en Sarthe.
Les Sociétés coopératives et participatives (Scop) reposent sur un modèle d’organisations professionnelles qui existe depuis le XIXe siècle. Dans ce type d’entreprises, les salariés sont majoritaires au capital et donc associés.
Sur le papier, on s’approcherait presque de la définition de l’entreprise idéale. Partage et redistribution des richesses, mode de gouvernance moins vertical, plus démocratique. Avec des salariés associés au capital, rémunérés plus équitablement et régulièrement consultés sur les grandes orientations prises par l’entreprise. Bienvenue dans une Scop, une Société coopérative et participative.
Le modèle ne date pas d’hier, il est même bicentenaire. Les premières formes de ce que l’on appelait à l’époque les sociétés coopératives de production, remontent en effet au XIXe siècle. Encore méconnues et en nombre limité, les Scop n’ont, semble-t-il, jamais paru autant en phase avec les nouvelles attentes sociétales et du monde professionnel.
« Ici, c’est la boîte de tout le monde »
La particularité des Scop vient avant tout du fait que les salariés ont un statut d’associés. Ces derniers détiennent en effet, ensemble, plus de la moitié du capital social de l’entreprise. Et les bénéfices sont équitablement répartis entre les collaborateurs qui votent par ailleurs pour élire leurs dirigeants.
En Sarthe, la Scetec a ouvert la voie dès 1978. La société mancelle spécialisée dans les installations électriques, le chauffage et le génie climatique, est la plus ancienne Scop du département. C’est aussi la plus grande avec près de 170 salariés (en comptant les équipes délocalisées à Sablé et Alençon). Il existe des Scop de tailles variables : …
05/02/2024
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